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Selon Monster, près de ¾ des Français pensent qu’ils ne seront jamais remplacés par un robot #automatisation

Soumis par Stephane d'Uni… le
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L’automatisation des tâches inquiète. Qui n’a jamais utilisé des caisses automatiques dans un supermarché ou pris une ligne de métro sans conducteur ? À l’occasion des journées mondiales sans téléphone portable (les 6, 7 et 8 février), Monster, un leader mondial de la mise en relation entre les personnes et les opportunités de carrière, s’est intéressé à l’automatisation des tâches et plus particulièrement à l’impact qu’elle peut avoir sur le travail des Français.

L’augmentation de la puissance de calcul des ordinateurs, du traitement de métadonnées (Big data), le perfectionnement des logiciels de machine learning (apprentissage automatique) met en péril non seulement les postes d’ouvriers non qualifiés mais aussi les fonctions support (achat, comptabilité, secrétariat…), dites « intellectuelles ». Conscients ou non de cette réalité,près de 3 Français sur 4 (72.4%) considèrent que l’automatisation n’est pas une menace susceptible de leur prendre leur emploi*.

 

Les estimations concernant les pertes d’emplois sont toutefois exagérées. En 2014, le cabinet Roland Berger estimait à trois millions les emplois potentiellement détruits par la numérisation en France, à l’horizon 2025. L’OCDE, moins alarmiste, table plutôt sur 9% d’emplois menacés en moyenne en EuropeLes salariés français sont eux 4% à estimer que les ordinateurs peuvent déjà accomplir la totalité de leurs tâches*.

La robotique et la cobotique créent aussi des emplois : jusqu’à deux millions d’emplois pourraient être créés dans les années à venir (plus particulièrement dans l’industrie agroalimentaire, les énergies renouvelables, l’automobile ou encore l’électronique) selon la Fédération internationale de la robotique (IFR)Force est de constater, que si le nombre de salariés dédiés à la production diminue au fur et à mesure de l’introduction de robots, nos voisins européens nous ont démontré qu’il reste possible de préserver l’emploi avec un taux de robotisation élevé. Pourtant, un Français sur 10 (12.41%) reste persuadé que d’ici 5 à 10 ans, son travail pourra être intégralement pris en charge par des robots*.

« Certains postes sont très exposés à l’automatisation des tâches, mais l’être humain a des aptitudes qu’encore aujourd’hui, robots et ordinateurs ne peuvent reproduire. Rappelons également que des outils tels que le Big Data, restent un savant mélange de science et d’art. ‘Science’ par la récolte et la sélection des données via des algorithmes, ‘art’ car ces données nécessitent l’interprétation de l’humain avec ses sensibilités et son avis critique. De plus, le Big Data comme la robotique sont à l’origine de nombreux nouveaux métiers qui n’existaient pas il y a encore quelques années ! » commente Marie Hugo, Responsable éditorial du site Monster.fr.

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