Les avantages, composante essentielle de la rétribution
Dans un climat de forte compétitivité entre employeurs et d’inflation nulle, la question des avantages prend une dimension nouvelle : ce qui était hier du bonus, du confort ou du marqueur distinctif est aujourd’hui une composante à part entière de la rémunération. Elle bénéficie d’une vigilance accrue des recrues. Ceux qui partaient à la concurrence pour un salaire mirobolant, en oubliant de discuter épargne salariale et prévoyance, dispositifs d’accompagnement à la parentalité et offre du CE, veillent désormais à tout mettre dans la balance avant de se laisser séduire par le chant des sirènes.
En réponse, les Top Employers consolident leur politique d’avantages, et mettent tout en œuvre pour la valoriser : 50% des Top Employers publient chaque année un « bulletin social individualisé » (BSI), pour rendre plus lisible et plus attractive leur politique de rémunération globale. Sans pour autant en faire systématiquement un menu « à la carte » : le « modèle cafétéria » d’accès aux avantages, accuse une nette régression entre 2015 et 2017, passant de 37% à 22%.
Chiffre du Cahier de tendances 2017 édité par Top Employers France.