Dernières actus

Hausse de l'absentéisme : 5 conseils pour limiter son cout pour l'entreprise. L’absentéisme au travail… voir

Média Day Michelin 2024 : Michelin annonce des innovations majeures en faveur de la cohésion sociale et sociétale… voir

50% des Français sont persuadés que les nouvelles technologies vont détruire des emplois. Sur quoi peuvent-ils… voir

Soumis par Stephane d'Uni… le

 

monster

80% des recruteurs français sont favorables à plus de diversité dans les recrutements. Les recruteurs européens expriment leur vision du recrutement et de la gestion des talents.

Levallois-Perret, le 02 mars 2017 – Monster, un leader mondial de la mise en relation entre les personnes et les opportunités de carrière, communique aujourd’hui les résultats de sa vaste enquête menée par l’institut YouGov auprès des recruteurs de quatre pays européens1. Tandis que les responsables des ressources humaines doivent bien souvent composer avec un cadre contraignant pour la sélection et le placement de collaborateurs, cette étude révèle qu’ils semblent ouverts à l’adoption de pratiques plus souples en la matière. L’égalité homme/femme, l’identité numérique et la maîtrise des outils digitaux sont les problématiques majeures au cœur de leurs préoccupations.

L’e-réputation : un critère clef du recrutement

La révolution numérique a bouleversé les méthodes de recrutement en intégrant de nouveaux critères dans les processus d’embauche tels que l’e-réputation des candidats. Ainsi, l’image véhiculée par les contenus ou commentaires laissés sur le web peuvent constituer autant d’atouts que de freins à l’embauche.

Les résultats de l’étude Monster soulignent cette tendance : plus de 7 recruteurs européens sur 10 déclarent faire une recherche Internet sur les candidatures qu’ils reçoivent. 19% le font même systématiquement ; une tendance légèrement plus forte en France, avec 21% des recruteurs français qui déclarent le faire de façon automatique. Ils accordent davantage d’importance à la e-réputation des candidats que les autres pays (60% vs 53% aux Pays Bas, 36% en Angleterre et 29% en Allemagne) et sont les plus enclins à ne pas donner suite à une candidature en raison d’éléments présents sur internet (60%). Les salariés français ne s'y trompent pas et sont 66% à penser que les recruteurs mettent fin à un processus de recrutement en raison de contenus en ligne qu'ils n'aiment pas sur un candidat2.

La perception de l’importance de son empreinte digitale n’est toutefois pas la même selon les générations. En France, les Millennials sont plus conscients de son importance dans la recherche d'emploi que leurs aînés : 58% vs 49% pour la Génération X et seulement 29% pour les Baby-boomers.

Les recruteurs français prêts à s’adapter

Il est loin le temps où le diplôme était roi, les carrières préétablies et les évolutions sans surprises. Outre leurs besoins de changement, les actifs n’hésitent plus à avoir recours à des formations courtes et professionalisantes ou à se reconvertir. Les mentalités et les parcours tendent en effet à évoluer et font ainsi bouger les lignes en matière de recrutement.

En effet, si le salaire demeure le premier levier de fidélisation des Millennials français, ces derniers cherchent avant tout du sens et une vision dans leur travail (17%) ainsi qu’une plus grande flexibilité dans leurs horaires (21%). Contrairement à leurs aînés, le type de structure ou la notoriété de l’entreprise ne représentent pas des critères de sélection déterminants pour eux qui recherchent avant tout un cadre dans lequel ils pourront être valorisés et faire la différence.

En Europe, ce sont les recruteurs français qui sont les plus enclins à penser qu’il est nécessaire de recruter des candidats aux profils divers (80%). Les Français sont ainsi les plus nombreux à juger qu’à l’avenir, les entreprises devront s'adapter à l'augmentation du nombre de profils aux carrières non-linéaires et devront embaucher un éventail de talents multiples.

Près d’un tiers des entreprises françaises (31%) a conscience qu’il doit pousser plus loin l'innovation et les possibilités dans les ressources humaines (39%). Cela est particulièrement vrai sur les postes pénuriques ou fortement demandés, tels que le métier de data scientist, pour lesquel la chasse aux meilleurs profils est ouverte à l’international. La France se place alors en 2e position derrière l'Angleterre en ce qui concerne la nécessité d’innover en matière de recrutement pour dénicher les meilleurs talents (70% sont d'accord).

Hommes/Femmes au travail : une envie de faire bouger les lignes en France

La France est le mauvais élève de cette étude en termes de parité en milieu professionnel. Parmi les 4 pays interrogés, les recruteurs français sont ceux qui rapportent le plus faible niveau d’égalité hommes/femmes au travail.

Comparés à leurs voisins européens, les recruteurs français sont les plus pessimistes quant à l’égalité hommes/femmes au travail. Ils sont ainsi les plus enclins à penser que les hommes ont plus de chance d'être embauchés que les femmes (22% contre 14% de moyenne en Europe). Toutefois, malgré ce retard, les employeurs français sont les premiers d’Europe à penser que les politiques en place dans leur entreprise devraient être améliorées pour encourager davantage de parité (à 35% devant l’Allemagne et les Pays-Bas, à 26%).

Un sentiment partagé par les Millennials, davantage sensibles à ces sujets que leurs aînés, avec une envie plus forte que les choses progressent (tout particulièrement en France, à 50% et en Grande Bretagne, à 60%).

Les compétences en digital : un atout pour les Millennials français

La bonne maîtrise des outils digitaux est un prérequis de plus en plus étendu dans le recrutement de nouveaux collaborateurs. Si les RH ont conscience de cette réalité, on constate qu’un jeune français entre 18 et 36 ans sur deux (52%) pense que de solides compétences en informatique sont un réel atout pour trouver un nouvel emploi. Une opinion qui dépasse celle de la moyenne des Français (48%).

Cela ne se limite pas seulement à du déclaratif. Les Millennials français sont demandeurs de formations sur les outils digitaux, le langage informatique et/ou la programmation (41%) pour booster leur carrière professionnelle.

« À travers cette étude, Monster cherche à obtenir les clés de lecture pour parfaire sa compréhension des attentes des recruteurs afin de les accompagner au mieux dans leurs objectifs de recrutement et de recherche de compétences. » commente Gilles Cavallari, Président de Monster France. « On constate que le processus de digitalisation se poursuit, avec notamment l’intégration toujours plus poussée des réseaux sociaux dans les méthodes de recrutement et une évolution vers une sélection de talents plus innovante, aux parcours variés et moins traditionnels. »

1 étude menée en ligne par YouGov du 11 au 25 mai 2016, auprès de plus de 100 répondants – dirigeants, décideurs et professionnels des RH - pour chacun des 4 pays participant (le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et les Pays-Bas).
2 étude menée par YouGov du 11 au 25 mai 2016, auprès de plus de 1 000 répondants – 18 ans et +, employés à temps plein ou partiel - pour chacun des 4 pays participant (e Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et les Pays-Bas). Les Millennials sont les salariés répondants à l’étude ayant entre 18 et 36 ans. La Génération X correspond aux salariés répondants à l’étude ayant entre 37 et 50 ans et les Baby Boomers correspondent aux salariés répondants à l’étude ayant entre 51 et 64 ans.
3 Enquête menée par OpinionWay pour Monster du 14 au 17 mars 2016 auprès de 1012 salariés français selon un échantillon représentatif du salariat français.

 

French
Sticky Menu
COLOR SKINS
COLOR SCHEMES