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Temps et espaces de la formation en recomposition

 

Les liens étroits du learning avec les nouvelles technologies et le nomadisme  qu’elles permettent défont le principe d’unité de lieu et de temps dédié à l’apprentissage. La formation sur mobile a fait un bond de 40% chez les Top  Employers en trois ans ! Les MOOC et autres SPOC assouplissent l’agenda de la formation. « À la demande », la formation est moins contraignante en termes d’organisation. Elle est aussi possiblement plus ciblée sur les besoins des collaborateurs et peut-être plus évolutive dans ses formes et contenus.  C’est une plus-value notable en contexte de transformations rapides.

Deux points de vigilance sont à observer. Le premier est la qualité inégale  des contenus des formations interactives. Le second est la porosité croissante  des espaces et temps de la vie professionnelle et de la vie personnelle.  La formation partout, tout le temps, n’expose-t-elle pas au risque de renforcer des phénomènes de sur-engagement, avec les risques psychosociaux qui  y sont associés ? De l’autre côté du spectre, pour les non-managers et les salariés affectés aux tâches les plus opérationnelles on sent un risque inverse. C’est celui de la formation nulle part, notamment pour ceux dont l’organisation du travail reste concrètement marquée par la séparation des espaces et des temps.

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