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Paris, le 8 mars 2017 – Dans les pays développés, les femmes diplômées de l’enseignement supérieur en 2020 pourraient être la première génération à combler l’écart salarial hommes-femmes au cours de sa vie professionnelle, selon une étude menée par Accenture.

Ce rapport, Getting to Equal 2017, révèle que d’ici quelques décennies, l’écart salarial pourrait se combler si les femmes tiraient parti de trois facteurs d’égalisation professionnelle et si elles bénéficiaient d’un soutien adéquat des entreprises, des gouvernements et du monde de l’enseignement.

Avec ces changements, la parité salariale pourrait être atteinte d’ici 2044, au lieu de 2080 (hypothèse où ces changements ne seraient pas appliqués), réduisant ainsi de 36 ans le temps nécessaire pour combler l’écart. Dans les pays émergents, ces changements pourraient réduire ce temps de plus de 100 ans, avec une parité salariale qui serait atteinte en 2066 plutôt qu’en 2168.

« L’égalité hommes-femmes est un impératif qui doit concerner chacun d’entre nous, et cette égalité repose notamment sur la parité salariale. Il est de notre responsabilité, à tous, d’agir pour combler cet écart plus rapidement. Nous ne pouvons pas nous résoudre à vivre dans un monde où la moitié de l’humanité est traitée différemment de l’autre, » affirme Christian Nibourel, président d’Accenture en France et au Benelux.

L’étude d’Accenture montre qu’au niveau mondial, un homme gagne en moyenne 40% de plus qu’une femme, c’est-à-dire qu’une femme gagne en moyenne 100 euros pour 140 euros gagnés par un homme. À ce déséquilibre s’ajoute le fait que les femmes sont moins susceptibles que les hommes d’avoir un emploi payé (50 % contre 76 %). Cela contribue à un « écart salarial caché » qui accentue les inégalités économiques entre les hommes et les femmes : pour 100 euros gagnés par une femme, un homme gagne 258 euros, selon le rapport.

L’étude identifie également plusieurs facteurs essentiels qui affectent la capacité des femmes à atteindre un salaire égal dès l’enseignement supérieur. Les étudiantes françaises sont actuellement moins enclines que leurs camarades masculins à :

  • choisir des domaines d’étude qu’ils considèrent comme offrant un potentiel de salaire élevé (31 % des femmes interrogées contre 66 % des hommes) ;
  • avoir un mentor (55 % contre 66 %) ;
  • aspirer à des postes de direction (31 % contre 42 %).

De plus, les jeunes femmes françaises sont moins nombreuses, en comparaison avec leurs compatriotes masculins, à adopter rapidement les nouvelles technologies (58 % contre 66 %) et à suivre des cours de codage et d’informatique (79 % contre 90 %).

Ce rapport, qui s’appuie sur les recherches menées en 2016 par Accenture sur la réduction de l’écart hommes-femmes sur le lieu de travail, propose trois accélérateurs pour réduire l’écart salarial :

  • Maîtrise du numérique – l’utilisation des technologies numériques pour apprendre, se former, travailler et se construire un réseau ;
  • Stratégie de carrière – la nécessité pour les femmes de viser haut, d’avoir la possibilité de faire des choix et de gérer leur carrière de manière proactive ;
  • Immersion technologique – la curiosité et l’apprentissage des expertises technologiques et numériques pour avancer aussi rapidement que les hommes.

L’application de ces accélérateurs de carrière, associée à un soutien des entreprises, des gouvernements, des écoles et universités, pourraient réduire l’écart salarial de 35 % d’ici 2030, soit une augmentation des revenus des femmes de l’ordre de 3,7 trillions (3,7 milliards de milliards) d’euros.

« L’égalité des sexes est un élément essentiel d’un lieu de travail inclusif, et cela s’étend aux salaires », explique Pierre Nanterme, Président-directeur général d’Accenture. « Les entreprises, les gouvernements et le monde de l’enseignement ont tous un rôle important à jouer pour combler ce fossé. La coopération entre ces organisations est essentielle pour créer les opportunités, l’environnement approprié et les figures tutélaires qui insuffleront le changement. »

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