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La sursollicitation numérique se caractérise par le trop grand nombre d’informations numériques qui nous assaillent : au travail, dans la vie de tous les jours, lors des loisirs, etc. De cette sursollicitation, qui est devenue quasiment permanente pour nous tous, il faut se protéger. Si on ne prend pas ses distances, on risque de s’exposer au burnout !

Caroline CUNYCaroline CUNY, titulaire d’une thèse en psychologie cognitive et enseignante-chercheuse à Grenoble  École de Management, vient de réaliser une étude sur le sujet avec différents chercheurs de la Chaire des Talents de la Transformation digitale. Elle met en ligne aujourd’hui un Guide des Bonnes Pratiques pour lutter contre la sursollicitation numérique.

Pour Caroline CUNY :

« Les neurosciences sont formelles : le cerveau humain, quel qu’il soit, n’est
pas multitâche. S’il est submergé d’informations, il s’épuise et il perd son efficacité. Ses limites sont faciles à atteindre, contrairement à ce qu’on pourrait penser. Pour limiter les risques, notre guide des bonnes pratiques propose des astuces et des méthodes de travail qui peuvent paraitre basiques mais qui, dans les faits, ne sont pas appliquées ni par les collaborateurs, ni par les managers ! ».

Prioriser et planifier

Pour l’auteure, chacun doit d’abord sélectionner et traiter les informations vraiment prioritaires. Les autres informations doivent attendre. On doit donc aller vers un compromis et ne pas répondre dans l’instant à toutes les sollicitations numériques. Selon elle, Il faut dédramatiser les urgences. En effet, en gérant trop d’informations simultanément on s’expose évidemment à ne pas y répondre correctement.

2ème conseil : planifier et anticiper. Pour l’auteure :

« Le fait de prévoir les tâches qu’on doit réaliser permet de mobiliser toutes ses ressources au bon moment. Il faut même anticiper ses temps de pause et ne surtout pas combler son emploi du temps à tout prix. S’accorder quelques minutes entre 2 tâches est très régénérant pour le cerveau. Et pour ‘aérer’ son cerveau efficacement, il faut faire quelque chose qu’on aime, comme passer quelques minutes sur les réseaux sociaux, faire du stretching ou pratiquer la visualisation mentale. Ces temps de pause améliorent notre capacité à prendre les bonnes décisions.

 

Pire, ne pas s’accorder de pause entre 2 taches intensives entraine même une perte d’efficacité ! Et cela concerne également les managers qui doivent donner l’exemple en prenant des pauses et
en incitant leurs collaborateurs à en faire de même ».

 

Autre conseil : pour ce qui est des tâches répétitives, il faut prendre le temps de bien les maitriser. Une fois que c’est le cas, on peut les faire en mode robot et ne plus solliciter son mental.

Recherches sur l’impact de la transformation digitale

Caroline CUNY, qui est Docteur en Psychologie cognitive, enseigne le Marketing à Grenoble EM et mène des recherches sur l'impact de la digitalisation sur les processus cognitifs dans le cadre de la Chaire Talents de la Transformation Digitale. En créant cette Chaire en juin 2016, Grenoble EM voulait lancer une réflexion collective sur les compétences humaines indispensables pour que les entreprises mènent à bien leur métamorphose dans le domaine du numérique.
A GEM, la Recherche en Sciences de Gestion contribue aux débats sociétaux : formes alternatives de marchés et d’organisations, reconfiguration des business models, énergie, santé et bien-être, économie du partage,géopolitique, digital et ses talents, entrepreneuriat féminin, etc.

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