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Mutations du marché du travail : Les recruteurs entre doutes et espérances dans leur quête du candidat idéal

Seuls 3 recruteurs sur 10 pensent pouvoir trouver des candidats pour leurs postes vacants

Levallois-Perret, le 23/03/2020 – Monster.fr, un des leaders de la mise en relation entre les personnes et les opportunités de carrière, dévoile la suite des résultats de son étude mondiale* sur le ressenti des recruteurs en ce début de nouvelle décennie. Skillsgap, mutations du marché du travail, l’état de l’économie mondiale poussent les recruteurs à manquer de confiance sur la qualité de leurs recrutements mais aussi dans les profils des candidats. Une tendance qui s’inverse pour les recruteurs de la génération Y et qui se révèle plus positive.

Une confiance mitigée chez les recruteurs

Face aux nouveaux enjeux de recrutement et à une volonté croissante de trouver le candidat idéal, les recruteurs expriment de la méfiance. Malgré un processus d’embauche rapide - seulement un mois pour 80% des répondants -, ils sont peu (34%) à se sentir totalement confiants sur le fait de pourvoir trouver le bon profil.

Parmi les recruteurs confiants, les millennials sont les premiers à penser réussir leurs recrutements : 81% estiment que les candidats sont de bon niveau. Le taux de confiance diminue avec l’âge. Il est de 72% pour la génération X et de 69% pour leurs ainés baby-boomers.

Ce manque de confiance résulte des doutes qu’un recruteur sur quatre (24%) éprouve quant à l’honnêteté des candidats durant le processus de recrutement. Les premiers sujets de méfiance découlent, pour 71%, des trous inexpliqués dans la carrière du candidat et, pour 70%, des compétences suspectées d’être amplifiées sur les CV. Les deux autres points qui alertent plus d’un recruteur sur deux (60%) sont les références difficiles à contacter et les profils douteux sur les réseaux sociaux (59%).

Des exigences revues à la baisse

Dans un contexte où la concurrence est accrue et les processus de recrutement accélérés, les recruteurs se montrent plus pragmatiques. En effet, la plupart des recruteurs (62%) se concentre sur des candidats ayant la plupart des compétences nécessaires.  Les compétences manquantes seront ensuite acquises, une fois embauchés, par une formation interne pour 54% des employeurs ou externe pour 26% d’entre eux.

Mais nombreux sont ceux qui restent exigeants ; un quart des recruteurs (26%) admet n’avoir de considération que pour les candidats présentant toutes les compétences requises.

Concernant l’embauche des candidats de la Génération Z, les recruteurs regardent des critères variés, ne pouvant réclamer des compétences résultant de plusieurs années d’expériences. Ils font ainsi attention à l’attitude aux entretiens (43 %), l'adéquation avec la culture de l’entreprise (33 %), au même niveau que les stages ou toute expérience professionnelle pertinente (33 %).

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« Le métier de recruteur s’exerce dans un contexte où la concurrence entre employeurs est accrue, et où les candidats attendent des réponses rapides : le temps de réflexion en est réduit. Pourtant, penser un recrutement plus durable, avec une rencontre plus approfondie des candidats permettrait d’éluder les inquiétudes auxquelles font face les recruteurs, tout en favorisant un climat de confiance entre candidats et recruteurs » commente Romain Giunta, responsable éditorial de Monster.fr.

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