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Sur quoi peuvent-ils compter pour se préparer aux mutations du travail ?

   Près de 7 Français sur 10 sont conscients que leur rôle en entreprise va changer du fait des mutations du travail
   58% estiment que leur employeur les accompagne correctement dans le cadre de cette transition
   6 Français sur 10 estiment qu’ils sont, à titre individuel, les mieux armés pour s’adapter à cette évolution
   Malgré un certain enthousiasme, 1 Français sur 2, croit que l'IA fera disparaître plus d'emplois qu’il n’en créera

En octobre 2023, Forbes listait les principales tendances de l’avenir du travail qui rythmeront l’année 2024. Parmi elles, l’IA générative, les pratiques de travail durables, l'acquisition de nouvelles compétences, la formation ou encore l’évolution démographique…Où que l’on regarde, ces évolutions paraissent inéluctables.

Mais concrètement, comment les principaux concernés, c’est-à-dire les actifs français appréhendent-ils l’évolution de leur poste, notamment via l’introduction de nouvelles technologies ? Sont-ils confiants ? Ou, au contraire, ont-ils peur ? Indeed, première plateforme de recrutement et de matching au monde, s’est posé la question dans le cadre de sa dernière étude, réalisée dans 11 pays, dont la France,  en collaboration avec l’institut YouGov.

“Future of Work” : les Français ont surtout confiance… en eux-mêmes !

Les Français sont lucides dans l’ensemble : 66 % d’entre eux savent pertinemment que les mutations du travail vont induire des changements sur leur poste et leur fonction dans l’entreprise au cours des cinq années à venir.

   Plus précisément, 41% des Français savent que leur rôle va changer modérément. 25% pensent même que leur rôle va changer drastiquement.
   Cette conviction est légèrement moindre que la moyenne mondiale : à l’échelle globale, ils sont 71% à estimer que le “future of work” modifiera leur rôle en entreprise (44% modérément, 27% drastiquement).

Toutefois, en majorité, ils semblent ne pas s’en inquiéter : car près de 6 Français sur 10 (58%) estiment que leur employeur les soutient (ou soutiendra) dans le cadre de cette transition.

   Mais cette foi n’est pas absolue : seuls 22% jugent leur employeur à-même à les accompagner parfaitement, et 36% pensent que ce soutien sera convenable.
   16% n’ont à l’inverse pas confiance en l’encadrement de leur supérieur hiérarchique dans ce contexte.

On constate en réalité que cette confiance modérée cache le fait que s’agissant de l’adaptation à l’avenir du travail, on n’est jamais mieux servi que par soi-même : 85% des répondants français disent en effet avoir suffisamment confiance en eux-mêmes pour s’adapter à cette évolution, un chiffre similaire aux autres pays étudiés et proche de la moyenne mondiale (89%).

Plus précisément :

   En France, les personnes interrogées ont même tendance à se considérer, à titre individuel, comme les mieux préparées aux changements à court terme sur leur lieu de travail (65%). Ils croient en effet plus en eux-mêmes dans ce contexte qu’à un soutien de la part des autres employés de leur entreprise (55%), d’autres employés de leur secteur d’activité (54%), et d’autres employés de leur pays (38%) pour les y préparer.
   Même constat à plus long terme : à titre individuel, les répondants français sont plus susceptibles que leur entourage professionnel plus ou moins proche de se considérer comme les mieux préparés aux changements qui interviendront sur le lieu de travail au cours des cinq prochaines années (61%).

Forts de cette confiance envers leur propre capacité d’adaptation et celle, plus modérée, de leur entreprise, les Français accueillent-ils donc positivement le vecteur principal des mutations du travail à venir, à savoir la technologie ?

Nouvelles technologies et avenir du travail : les Français à la fois accueillants… et méfiants !

Certes, à échelle mondiale, on reconnaît assez facilement les plus values de l’IA et de l’automatisation sur l’environnement de travail, et ce, plus spécifiquement en ce qui concerne :

   la rapidité d’exécution (62%)
   une meilleure efficacité RH dans la découverte d’un talent (60%)
   ou encore une plus grande personnalisation (45%).

La France n’échappe pas à ce constat : 43% des répondants se disent même optimistes quant à l’utilisation croissante de la technologie sur le lieu de travail, contre seulement 23% de pessimistes.

En revanche, deux craintes majeures sont relevées par les répondants de notre pays :

   D’abord, les Français tendent à considérer que les bienfaits de la technologie en entreprise ne leur bénéficieraient pas en premier lieu : 41% d’entre eux estiment en effet que ce sont les chefs d'entreprise qui profiteront le plus de l'utilisation accrue de la technologie sur le lieu de travail.
   En outre, et c'est d’ailleurs l'opinion tendancielle, 50% des Français croient que les opportunités offertes par l'IA feront disparaître plus d'emplois qu'elles n'en créeront ; opinion largement répandue dans tous les marchés interrogés, à l'exception de l'Inde, dont les répondants estiment à 44% que l’IA sera plus génératrice d’emploi que l’inverse.

En somme, ces ressentis nuancés voire contradictoires rappellent que si la technologie au travail peut bénéficier au grand public, elle aura de facto un impact sur les moyens de subsistance de certains actifs. Et cela, les répondants français (entre autres) le savent d’expérience : par exemple, l'industrie du tourisme avait été bouleversée par l’arrivée des réservations de voyages en ligne. Ainsi, si la technologie a créé davantage d'emplois dans ce secteur, notamment dans le service à la clientèle, elle a également entraîné des conséquences pour les agents de voyage.

Les Français montrent une confiance relativement élevée en leur capacité à s'adapter aux évolutions du travail. Une confiance qui cache en réalité une certaine méfiance à l’égard d’un véritable cadre (managérial, voire national) censé les accompagner dans ce processus. 

Et pour cause : sans pour autant le rejeter, ils restent mitigés quant à l'impact des nouvelles technologies sur leur avenir professionnel, reconnaissant les avantages potentiels de l'IA et de l'automatisation, mais craignant que ces avancées ne profitent principalement aux entreprises et qu'elles entraînent une disparition nette d'emplois. Cette perception souligne donc la nécessité d'une réflexion approfondie sur les politiques d'accompagnement et de reconversion pour garantir une transition professionnelle réussie dans un monde du travail en constante évolution.

Pour en savoir plus sur ce rapport et cette étude, merci de consulter le site /Lead France par Indeed.

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