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L’AMRAE, en partenariat avec AXA Climate, a interrogé pour la deuxième année consécutive ses adhérents risk managers sur leur appréhension, le pilotage et le financement des conséquences des risques climatiques dans leur entreprise.

Les objectifs du baromètre

Ce baromètre vise à mesurer la perception des risk managers concernant les risques climatiques. Quel est leur rôle ? Quels sont leurs moyens ? Quelles sont les pistes pour améliorer le risk management face au changement climatique et à ses conséquences croissantes ?

Une conscience accrue des risques climatiques extrêmes et de leurs impacts

Les Risk managers ont majoritairement conscience des risques que le changement climatique fait peser sur leur entreprise et leurs chaînes de valeur. Plus de 90% craignent les canicules, les vagues de chaleur ainsi que l’impact des inondations (soit 10 points de plus que l’an dernier).

La visibilité sur les risques climatiques auxquels sont exposés les principaux fournisseurs de l’entreprise progresse de 8 points par rapport à 2021, passant de 32% à 40%. Mais elle reste encore insuffisante pour déployer une stratégie efficace de gestion des risques sur leur chaîne de valeur.

L’augmentation du coût des matières premières et de l’énergie, ainsi que l’obligation de s’adapter à des exigences réglementaires sont identifiées par plus de 90% des risk managers comme ayant un impact sur leur entreprise. Rappelons que la directive européenne CSRD sur la publication d'informations en matière de durabilité par les entreprises se mettra en place progressivement dès 2024.

En revanche, 45% d’entre eux n’identifient toujours pas la difficulté pour leur entreprise d’obtenir des financements, avec la prise en compte croissante, par les investisseurs, des informations en matière de durabilité des entreprises.

La gouvernance du risque climatique progresse

La gouvernance des risques s’améliore. Désormais, près de 60% des risk managers sondés affirment que leur organisation est dotée d’une gouvernance des risques climatiques, soit 7 points de plus qu’en 2021.

Dans la majorité des cas, les risk managers participent aux actions liées à la stratégie climat de leur entreprise et leur contribution est en progression de 10 points par rapport à 2021. Signe que les directions RSE prennent de l’ampleur, les relations des risk managers avec ces dernières deviennent plus fréquentes et régulières (+8 points).

Enfin, 92 % des risk managers ont vu que leur organisation prenait plus en compte le sujet climat.

La perception des réponses apportées par le marché de l’assurance

Pour la deuxième année consécutive, les attentes sont fortes vis-à-vis des assureurs, concernant les modélisations (62%) et les conseils en prévention (60%). Les craintes quant à l’inassurabilité de certaines zones géographiques ou activités demeurent stables, autour de 60%.

Face à ces enjeux, les risk managers envisagent ou recourent déjà à des solutions alternatives, telles que les captives (35 %) ou l’assurance paramétrique (25 %).

Le métier de Risk manager évolue face aux risques climatiques

Près de 60% des répondants estiment avoir besoin de données supplémentaires pour mieux adresser la question des risques climatiques. Si les Risk managers ne cherchent pas à devenir des spécialistes des risques climatiques, leur désir de suivre une formation a progressé de 9 points par rapport à 2021.

« Le risque climatique évolue vite et est dans la tête de tous les Risk managers », expliquent Antoine Denoix, président d’AXA Climate, et Oliver Wild, président de l’AMRAE. 

« L’accélération du dérèglement est de plus en plus visible et l’intensification des catastrophes fait régulièrement la Une des journaux. Le Risk manager, même s’il n’est pas directement le porteur des risques, a la possibilité d’influer la politique de gestion des risques dont il est le garant. Il a le devoir d’innover et d’aller au-delà des solutions classiques pour hâter le traitement du risque et faire bouger les lignes. ».

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