Dernières actus

Plus de la moitié des salariés sont gênés par le bruit au travail. Romain Bendavid, expert des enjeux de QVCT,… voir

TVH Consulting publie son nouveau baromètre sur la transformation digitale des entreprises en France . Pour 85%… voir

La Preuve Numérique : innover pour créer des preuves numériques dans le monde professionnel . Alors que le monde,… voir

Souvent mise en avant comme une incantation qui va de soi, la confiance est pourtant trop souvent le faire valoir de postures qui ne trompent personne. A l’image de toutes les valeurs humanistes souvent affichées, rarement vécues, elle est pourtant censée être le postulat de toutes relations humaines en entreprise. 

En phase de recrutement, entreprise et salarié se choisissent en pleine confiance en rêvant d’un avenir radieux. Pourquoi dès lors, quelques mois, quelques années plus tard, la confiance est souvent au plus bas comme le souligne la plupart des études ? Cette question est aujourd’hui plus que jamais essentielle au moment où l’économie doit repartir, où chacun doit pouvoir sauver son destin et son emploi. 

La confiance est le carburant N°1 de la reprise économique mais aussi de l’équilibre sociétal dans son ensemble. En entreprise, quel que soit le secteur d’activité, elle doit se vivre en actes et non en paroles. Elle doit faire partie pleinement du pacte moral qui unit chaque personne à son entreprise. Il s’agit en effet de morale car la confiance n’est pas une technique de management, encore moins un concept à la mode, elle relève de la nature humaine profonde. Il n’y a donc aucune raison pour que l’entreprise se distingue par tel ou tel process sur le sujet, la confiance est un postulat à la relation.

Dans un monde fluide et incertain comme l’époque que nous traversons, elle doit avant tout :

  • Libérer la créativité de chacun : les bonnes idées pour performer viennent de partout, il faut savoir les faire remonter du terrain, les valoriser. Tout le monde dans une organisation doit pouvoir se sentir libre de proposer ses idées.
  • Libérer le management qui doit être une source d’encouragement et de prise d’initiatives.
  • Libérer l’intelligence collective face à la tendance du repli sur soi et au cloisonnement.

La crise actuelle omni présente, contrairement à nombre d’idées reçues, n’a pas transformé l’entreprise ou du moins pas encore ; elle a souligné de nouveaux enjeux certes mais les lacunes d’hier sont toujours là : un comité de direction dans sa tour d’ivoire est toujours dans sa tour d’ivoire, un management fondé uniquement sur les compétences n’est toujours pas proactif à la dynamique collective, au poids des procédures d’hier se sont ajoutées celles des mesures sanitaires… En clair, l’entreprise reste elle-même, en échos à la célèbre formule du Guépard de Visconti « il faut que tout change pour que rien ne change ».

Pourtant l’entreprise a une opportunité à saisir pour dynamiser son capital humain indispensable à sa pérennité ; il n’est pas nécessaire d’inventer quoi que ce soit mais bien de faire appel au bon sens humain, celui qui fait de la considération de chacun le pendant de la confiance. 


L’enjeu est clair : l’authenticité dans les relations humaines. Il est important de manifester non pas un catalogue de bonnes intentions mais d’apporter les preuves d’une volonté en action. Pour cela plusieurs pistes de réflexions sont à creuser :

  • Renforcer les prérogatives du management de proximité en permettant plus d’adaptabilité au cas par cas et en favorisant un leadership de l’encouragement.
  • Faire du droit à l’erreur le pendant du test & learn en permettant à chacun de prendre des initiatives dans l’intérêt de l’entreprise et de son propre intérêt.
  • Cultiver l’intrapreneuriat pour accompagner l’esprit d’entreprendre de certains en évoluant vers une relation de partenariat.
  • Développer l’écoute prospective pour mieux cerner les envies non verbalisées en cultivant des moments de rencontre « hors du temps » entre manager et managé pour explorer les envies de chacun.
  • Sortir de la sélection (recrutement/évolution) dictée par les seules compétences au profit d’une dimension globale et culturelle de chaque personne. La GPEC et plus globalement les politiques RH doivent partir de l’individu et non d’une vision globale dogmatique. Chaque personne est de fait l’alpha et l’oméga de la relation, que l’on soit en période de croissance ou en période de crise.
  • Faire de la culture de l’entreprise le miroir de l’ambition humaine de l’entreprise tant vis-à-vis de ses clients que de ses collaborateurs. L’entreprise est une et indivisible, il est important de palier aux divergences de communications internes et externes qui créent souvent des troubles de confiance. La cohérence des actes des paroles, des communications est l’autre impératif de la confiance.

Il est temps que l’entreprise normée sorte de son moule pour embrasser l’infinie richesse de la confiance et assumer la réciprocité des droits et devoirs entre elle et ses salariés. Tout le reste s’apparente à de la littérature plus ou moins stérile face à l’envie d’être des gens.

N’oublions pas que nous n’avons tous qu’une vie ; autant la vivre en pleine confiance. C’est en soi un vrai choix de vie !

Qui est thierry Boukhari ? 

Directeur Délégué de GIFI, Thierry Boukhari, aux côtés de Philippe Ginestet, Fondateur du groupe GIFI, œuvre à faire de la dynamique humaine des entreprises, le levier de leur performance. Il a commencé son parcours chez GIFI comme stagiaire, illustrant de fait la méritocratie chère au groupe. Homme de projets, il fait de chaque étape professionnelle, une vraie opportunité à la fois humaine et culturelle, prouvant ainsi que l’entreprise doit se donner à vivre en aventure collective. Au cœur de toutes les transformations, des relations humaines de GIFI se veulent l’expression vivante de la culture du Groupe.
 

Sticky Menu
COLOR SKINS
COLOR SCHEMES