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Tribune de David Bernard, CEO d’AssessFirst

La dernière décennie a apporté son lot de bouleversements dans tous les secteurs professionnels, ceux du recrutement et des ressources humaines ne font pas exception. Soft skills, intelligence artificielle, recrutement prédictif… les innovations ne manquent pas ! Pourtant le modèle traditionnel du recrutement ne prend pas encore suffisamment en compte ces différents changements.

Les soft skills, un apport de données pour le recrutement

Les soft skills, ces compétences douces qui ne sont pas liées à l’expérience ou aux capacités professionnelles d’un candidat, commencent à être prises en considération par les RH. Le recrutement à l’ancienne, celui se basant uniquement sur le C.V. et la lettre de motivation, n’est plus suffisant. Des études démontrent même qu’il n’y a pas de corrélation positive entre l’expérience professionnelle d’un candidat dans un secteur donné et ses performances. Il en va de même pour son parcours scolaire. Dès lors, les profils considérés comme « atypiques » deviennent plus fréquents et bien mieux acceptés.

La personnalité, le comportement et les motivations sont essentiels pour bien déterminer la performance d’un futur collaborateur. C’est un fait reconnu par la grande majorité des managers mais pas forcément par les recruteurs. Mais comment prendre en compte toutes ces nouvelles données et comment les traiter ? 

Ajoutez le fait que de nombreuses entreprises ont du mal à définir leurs besoins en recrutement et l’on arrive à un double problème. Les recruteurs se retrouvent avec trop d’informations à traiter avec un manque de clarté sur leurs stratégies en ressources humaines. Les prises de choix se font alors de manière subjective, sans prendre en considération tous les éléments à disposition et ne sont donc pas optimales.

L’intelligence artificielle, un outil essentiel du recrutement

Il y a aujourd’hui toute une masse de données qu’il faut considérer dans un processus de recrutement. Mais il serait illusoire de penser qu’un humain soit capable de traiter toutes ces informations à lui seul. Ce problème pourrait être réglé simplement en utilisant ce nouvel outil qu’est l’intelligence artificielle. 

L’on considère qu’un algorithme simple est en moyenne 25% plus efficace qu’un recruteur dans le traitement des données. Bien utilisée et correctement configurée, une intelligence artificielle peut faire le tri dans des milliers de candidatures C.V. et faire remonter les plus pertinentes. Elle est même capable aujourd’hui de faire des prédictions quant à la de performance et à l’engagement en poste des futurs candidats.

Pourtant le manque de culture et la réticence face à l’intelligence artificielle dans le monde du recrutement sont criants. De nombreux recruteurs regardent l’IA avec anxiété, pensant encore que seuls les experts peuvent comprendre et analyser l’humain. Alors qu’encore une fois, au vu de la masse d’informations à traiter, l’IA devrait être considérée comme un outil essentiel pour tous ceux travaillant dans les ressources humaines. 

Malgré les bouleversements qu’a connu le monde du recrutement, les mentalités n’ont elles pas pleinement suivi. On le constate aujourd’hui avec des entreprises qui font face à des pénuries de candidats sur des profils spécifiques. Une remise en question de leur processus de recrutement est inévitable. Cela passera nécessairement par une plus grande prise en compte des soft skills et une acceptation de l’intelligence artificielle comme outil indispensable au recrutement.

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